CRITIQUES

La fessée — Pour ou Contre

Apprenez à vous passer de fessée

« La fessée, pour ou contre ? » Stephan Valentin, l'auteur de cet ouvrage concis et pratique, se positionne clairement contre.

Psychologue spécialiste de la petite enfance, il base son argumentation sur un historique des punitions corporelles, et un tour d'horizon des législations. Et surtout, il propose, à l'aide d'exemples concrets, des solutions de rechange aux parents débordés.

Comment réagir face à un enfant très turbulent ? Quelle punition préférer ? Que faire quand on est sur le point de donner une fessée ? Sans renoncer aux règles et aux sanctions, il refuse cette « forme de violence » qui n'est pas la marque de l'autorité. Inefficace pour apprendre à l'enfant à se comporter en collectivité, elle est contre-productive : « humiliation de l'enfant, sentiment d'insécurité, détérioration de l'ambiance familiale ». Bref selon l'auteur la fessée est à bannir.

Cet ouvrage, qui fait réfléchir sans tomber dans la culpabilisation, est une occasion de travailler sur soi et sa relation à son enfant. source: www.destinationsante.com

 

 «La fessée, pour ou contre?»

"Stephan Valentin, docteur en psychologie et spécialiste de la petite enfance vient de sortir aux éditions Jouvence un petit livre de poche (« les pratiques de Jouvence ») sur la fessée.
Cet ouvrage est une excellente synthèse et on doit le dire un postulat contre la fessée. En 92 pages il fait l'état des lieux sur la fessée et aborde point par point les problématiques que soulèvent cet acte anti-éducatif qui relève plutôt de la répétition d'un schéma familial, d'un acte fait dans un état de faiblesse du parent ou d'un geste réactionnel.


L'auteur insiste sur l'idée que si la fessée peut résoudre dans l'instant un problème (parce que l'enfant a peur sur le moment ou est surpris par le geste), à long terme elle n'est certainement pas une solution.

Stephan Valentin défend une éducation cohérente, ferme et positive : Les parents de consort ne doivent pas céder, le non doit être ferme, et, aussi, il ne faut pas oublier de féliciter l'enfant quand tout se passe bien !

L'auteur reprend tous les arguments pro-fessée et les met à mal avec beaucoup d'intelligence et c'est très convaincant.
Il n'était pas aisé de faire une synthèse sur ce sujet à débat en quelques pages et il me semble que l'objectif est atteint dans le cas présent.

Extrait :

"Votre enfant hurle depuis un quart d'heure et jette tout ce qui lui tombe sous la main. A bout, vous lui donnez une fessée - c'est la première fois. Il se tait. Est-ce l'effet de la fessée ou celui de la nouveauté ? Sans contexte c'est l'effet de la nouveauté. On constate malheureusement que si cette façon de punir devient fréquente, elle perd totalement de son « efficacité », car petit à petit les enfants s'y habituent. On peut alors les entendre dire : « on m'a encore frappé, « j'ai été frappé, mais je m'en fous », « j'aurai une fessée et puis voilà » ou le célèbre « même pas mal »."

Si vous n'avez pas envie de vous prendre la tête avec un pavé de 500 pages sur le problème éducatif que pose la fessée, ce livre est fait pour vous !"   source: bebe.doctissimo.fr

 

Education: une mine d’or en librairie

"La rentrée scolaire reste un moment propice à la sortie de livres pédagogiques sur des thèmes toujours très porteurs: l’éducation.

«La fessée, pour ou contre?»

En Europe, certains pays comme la Suède ont décidé de légiférer et d’abolir la fessée. Mais ici, impossible d’imposer une loi «antifessée», qui touche à l’intimité de la famille. Alors, ce châtiment est-il un geste anodin ou traumatise-t-il l’enfant? Peut-on le considérer comme une correction efficace et pédagogique? Faut-il éviter d’y recourir et, si oui, comment? Stephan Valentin, docteur en psychologie, répond à toutes ces questions, et bien plus, dans un petit guide. Un bon moyen pour s’interroger et agir en tout état de cause."  source: Tribune de Genève

 

"Un livre déculpabilisant, où l'auteur, psychologue spécialiste de la petite enfance, aborde le problème de la fessée avec objectivité et sérieux, mais sans gravité."  source: PauseLoisir

 

"Taper n’éduque à rien, sauf à la violence et sa banalisation. Aveu d’impuissance, c’est éventuellement le premier pas vers la maltraitance, rappelle encore le psychologue Stephan Valentin, qui vient de publier un petit livre sur ce sujet brûlant." source: Le Parisien

 
"Enfin, un livre qui explique aux parents à quel point les mots dans l’éducation des enfants sont importants : expliquer aux enfants le pourquoi d’une bêtise sans avoir à donner une fessée. Passionnant et très agréable à lire, cet ouvrage nous conte les origines de la fessée et les différentes us et coutumes suivants les pays." N.S. source: www.cpourlesparents.com/enfance/test-avis-chronique-dossier/la-fessee-pour-ou-contre.html

 

"Stephan Valentin n’est pas de ces psys qui sermonnent et culpabilisent les parents ; si une fessée « réactionnelle » peut échapper de temps à autre, comme un réflexe, cela n’est pas si grave et ne fait pas de vous un parent maltraitant. Cela dit, la fessée est en soi un acte violent et y recourir systématiquement n’aura vraisemblablement pas la vertu éducative que l’on croit, bien au contraire… L’auteur aborde avec justesse et nuance tout ce qu’implique cette forme de punition, invite les parents à ne plus y avoir recours et leur donne des conseils pour affirmer leur autorité avec fermeté et bienveillance." source: www.nosBamBins.com



 

"La fessée n'est pas une punition pédagogique"

Débat | 

L’ouvrage de Stephan Valentin déconseille ce type de punition, qui banaliserait la violence.

 

Pour ou contre la fessée?  En France, une députée UMP souhaite l'interdire.

Intitulé «La fessée, pour ou contre?»*, l’ouvrage de Stephan Valentin se veut un débat sur la question. Mais au fil des pages, la position de ce docteur en psychologie apparaît clairement. S’il établit une distinction entre fessée «réactionnelle», donnée par un parent débordé, et «éducative», infligée en guise de punition, il ne défend ni l’une ni l’autre. Pour lui, ce geste n’est jamais un signe d’autorité. Au contraire, il y voit une preuve de faiblesse de la part de l’adulte: «C’est lorsque le parent est paniqué par sa perte d’autorité qu’il en vient aux coups.» Ce spécialiste de la petite enfance ne considère pas la fessée parmi les «punitions pédagogiques» recommandables. «Elle ne prend pas de sens pour l’enfant. Elle agit sur les mécanismes de la peur. On peut se faire respecter avec la fessée, mais en fait, l’enfant est plus dans la crainte que dans l’apprentissage des règles.» L’auteur n’étaie cependant pas beaucoup les raisons pour lesquelles l’enfant ne comprendrait pas les motifs de ce type de punition. Enfin, il considère que la fessée participe à une banalisation de la violence. «Si les enfants ont tendance à s’habituer aux coups, les parents aussi.» soucre: www.lesquotidiennes.com


 "La Fessée, pour ou contre" est le dernier opus de Stephan Valentin, docteur en psychologie, spécialiste de la petite enfance. Il retrace ici l'acte, la portée et les conséquences pour l'enfant de la fessée. Des éléments utiles pour les parents. Source: Le Dauphiné Libéré

 

 

La fessée, pour ou contre ?

"La proposition d’une loi interdisant la fessée, déposée par la députée UMP Edvige Antier, a reçu un accueil très froid de la part tant de la majorité parlementaire que des Français qui viennent, à 82 %, de s’y déclarer hostiles (Sondage TNS Sofres, 22/11). L’opinion n’est pas prête à rejoindre les 18 pays européens (sur 47) l’ayant déjà fait. D’où l’intérêt décuplé de ce petit ouvrage très pédagogique. Stephan Valentin en convient : cette question n’est pas populaire car elle fait intrusion dans l’intimité des familles qui s’estiment libres d’élever leur enfant comme bon leur semble. Les châtiments corporels appartiennent à une tradition ancestrale. Ils se sont imposés tant qu’on n’a pas considéré l’enfant comme un être humain à part entière, mais plutôt comme un objet dont on pouvait disposer à sa guise.
Aujourd’hui, cette vision a changé. Mais subsistent encore deux types de fessées : la fessée réactionnelle (quand l’adulte est dépassé par l’enfant) et la fessée éducative (employée comme moyen pour se faire obéir). Une éducation sans violence ne signifie pas renoncer à son autorité. On peut tout à fait imposer des limites à l’enfant, sans avoir à le frapper. Pour y arriver, il faut veiller à ne pas céder quand on lui dit non tout en restant souple, à poser des exigences qui ne soient pas excessives tout en lui permettant de faire ses propres expériences, à rester cohérent entre adultes… Une telle approche éducative n’exclut pas non plus la punition. Elle s’attache juste à lui donner une dimension directe, proportionnée, juste et compréhensible. L’éducation sans fessée aide l’enfant à grandir plutôt qu’elle ne cherche à le soumettre. Et l’interdiction de ce châtiment vise non à culpabiliser les parents, mais à les inciter au dialogue avec leur enfant tout en s’interrogeant sur les raisons véritables d’un tel acte : pseudo-efficacité ou évacuation de son stress et de sa colère ?"  Jacques Trémintin (www.lien-social.com/spip.php)


"L’auteur de ce petit livre clair, concret et pratique, se positionne manifestement contre ce geste qu’il juge inefficace et surtout humiliant pour l’enfant. Psychologue spécialiste de la petite enfance, il base son argumentation sur un historique des punitions corporelles et un tour d’horizon des législations dans divers pays. Sans prôner le laxisme ni tomber dans la culpabilisation, il rappelle que les coups ne sont jamais éducatifs et propose des moyens pour les éviter." www.fondation-enfance.org/Lu-et-vu-pour-vous

 

"S’appuyant sur les aspects historique, juridique, pédagogique et psychologique de la fessée, l’auteur aborde avec justesse et nuance tout ce qu’implique cette forme de punition, et donne aux parents des pistes pour ne plus y avoir recours et affirmer leur autorité sans violence, avec fermeté et bienveillance." www.parents-toujours.info



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